Lisbonne dans le 7e art

Bien que singulier, le cinéma portugais est peu prolifique et il faudra sûrement se tourner vers des productions étrangères pour voir Lisbonne mise en scène.

Les amants du Tage [Henri Verneuil, 1955]

Tiré du roman éponyme de Joseph Kessel, il s’agit d’un drame romantique au charme agréablement suranné, reflet d’une Lisbonne qui n’existe plus. Le pont du 25 avril n’existait pas encore et Amalia y chantait encore.

Dans la ville blanche [Alain Tanner, 1983]

Une errance existentielle à travers une Lisbonne poétique et mystérieuse où le temps semble être suspendu. Un film contemplatif, mélancolique, entre rêve et irréalité.

Lisbonne story [Wim wenders, 1994]

Né d’un projet de documentaire destiné à illustrer Lisbonne Capitale Européenne de la Culture, ce film entraîne à la découverte d’une Lisbonne de carte postale, en brosse un tableau exaltant, porté par la voix envoûtante de Teresa Salgueiro (Madredeus).

Fados [Carlos Saura, 2009]

Long métrage dédié aux amateurs de Fado, puisqu’il retrace les origines historiques supposées de ce chant populaire lisboète, désormais classé au patrimoine immatériel de l’humanité.

Un train de nuit pour Lisbonne [Bille August, 2013]

Au milieu d’un remarquable casting international, Jeremy Irons joue son rôle à merveille au cœur d’une Lisbonne au parfum romanesque. Il s’agit d’une adaptation du livre de Pascal Mercier.

La cage dorée [Ruben Alves, 2013]

Gros succès commercial pour cette sympathique comédie humoristique, qui plonge au sein de la communauté portugaise de Paris, en jouant sur les clichés culturels.